En 2013 je découvre « par hasard » Mélusine Mallender sur la chaîne Voyage lors de la diffusion de ses documentaires intitulés « Ne te dégonfle pas ». Moi-même passionnée de voyages lointains, je suis très vite fascinée par l’enthousiasme de Mélusine, son caractère et sa démarche de femme libre, je décide de suivre assidûment ses différentes aventures, rencontres et questionnements qu’engendrent ses voyages. Cette femme aussitôt me touche par sa sincérité et par ce qu’elle vit à l’autre bout du monde, m’interroge sur ma place de femme dans la société, sur les différences entre cultures, nos libertés individuelles et elle devient un modèle d’humanité, de curiosité et de tolérance à suivre.

En 2017 né le mouvement « METOO » qui encourage les femmes dans la libération de la parole et la dénonciation des agressions sexuelles qu’elles subissent.

Moi-même, la trentaine actée (et brandissant le triste étendard « metoo ») je m’interroge sur moi, sur ce qu’est être une femme, une femme aujourd’hui à l’aube de 2020, quels sont mes désirs, mes aspirations... Et puis pour mieux avancer je regarde en arrière ; mon propre vécu... cette ouverture de la parole m’incite à interroger amies, collègues, famille et je fais le constat effrayant et amer d’un nombre déplorable de victimes. Ah oui les violences faîtes aux femmes de tous types sont extrêmement réelles ; nous les vivons quotidiennement, qu’elles soient physiques (viols, agressions...) ou psychologiques (harcèlement, manipulation, privation de droits et de liberté), et force est de constater que peu de femmes y échappent. L’acceptation, le silence, les chiffres ne sont plus supportables ! Mélssandre Fortumeau